Commonwealth byzantin

Orthodoxie en Europe

Le terme Commonwealth Byzantin est un terme créé par les historiens du XXe siècle pour désigner la région où l'influence byzantine (tradition liturgique et culturelle byzantine) se propage au Moyen Âge à partir de l'Empire byzantin et de ses missionnaires. Cette zone couvre approximativement les pays modernes de la Grèce, de Chypre, de la Macédoine du Nord, de la Bulgarie, de la Serbie, du Monténégro, de la Roumanie, de la Moldavie, de l'Ukraine, de la Biélorussie, du sud-ouest de la Russie et de la Géorgie[1]. Selon Anthony Kaldellis, les Byzantins n'ont généralement pas de vision œcuménique, ni ne pensent à la notion d'un Commonwealth panorthodoxe, qu'il décrit comme du "chauvinisme romain"[2].

L'idéologie politique byzantine considère en effet que tout territoire et peuple est destiné à devenir, à terme, une partie intégrante de l'Empire et de l'Église orthodoxe[3],[4],[5].

  1. (en) Walter, « Summary of "The Clash of Civilizations and the Remaking of World Order" », Beyond Intractability, (consulté le )
  2. Anthony Kaldellis, Ethnography after antiquity : foreign lands and peoples in Byzantine literature, Philadelphia, First, (ISBN 978-0-8122-0840-5, OCLC 859162344, lire en ligne), p. 46
  3. Jean Birrell, Emperor and priest : the imperial office in Byzantium, (ISBN 0-521-80123-0, 978-0-521-80123-2 et 978-0-521-03697-9, OCLC 52058135, lire en ligne)
  4. Venance Grumel, « Les aspects généraux de la théologie byzantine », Revue des études byzantines, vol. 30, no 164,‎ , p. 385–396 (DOI 10.3406/rebyz.1931.2691, lire en ligne, consulté le )
  5. Vassa Kontouma, « « Basileia, politeia, ekklèsia : le modèle byzantin », dans B. Feuillet-Liger, Ph. Portier (dirs), Droit, éthique et religion : de l’âge théologique à l’âge bioéthique (Droit et religion 3), Bruxelles 2012, p. 99-112. », EPHE,‎ (lire en ligne, consulté le )

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